"Pôle Position II" - Exposition collective

 

 

En partenariat avec le réseau Seize Mille et avec le soutien financier de la DRAC.

Suivant sa politique de soutien à la jeune création, cette exposition collective qui se déroulera du 15 avril au 4 juin 2023 au 140 rue de la Gare à Saint-Maurice-lès-Châteauneufs, rassemble 6 jeunes artistes émergents issus des écoles d’art de Dijon et de Besançon :

Julie Annezo
Élodie Armata
Joris Creuze
Léa Dhordain
Thomas Moesl
Wong Hau Daai Dou Dong

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette exposition convoquera différents modes d’expression plastique telles la peinture, la sculpture, l’installation…

Exposition ouverte les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30
ou sur rendez-vous.

Attention : fermeture exceptionnelle le jeudi 18/05/2023.


Julie Annezo
Diplômée DNSEP ISBA Besançon
« Actuellement, je suis graphiste freelance. Je suis spécialisée dans le print. En tant que graphiste, j’essaye de jouer un rôle autant d’un point de vue esthétique par rapport aux visuels que je crée, mais aussi à travers le message que je souhaite transmettre. J’utilise le graphisme pour raconter une histoire grâce à des formes, des signes, des images. À travers mes projets, j’essaye de transmettre un questionnement, une opinion personnelle ou collective. J’essaye de rassembler un maximum de personnes, pour que chacun· e se sente concerné· e, qu’ils· elles arrivent à se reconnaître dans ce que je souhaite transmettre. Je laisse une part de flou pour l’interprétation de mes visuels pour que le· a lecteur· rice en dégage sa propre opinion par rapport à son expérience personnelle, son environnement. Je prends aussi en compte les évolutions de la société mais aussi ses questionnements, ses problématiques. Je veux faire en sorte que le graphisme, mais plus largement l’art et la culture soit accessible et compréhensible par tous.


Élodie Armata
Diplômée DNSEP ENSA Dijon
Dans mon travail, je m’intéresse aux étapes de transformation du passage du réel au signe pictural. Pour en venir à mes peintures, il faut d’abord s’attarder sur le point de départ de nombreuses créations : l’observation.
Tout débute comme cela, à travers ce que je vois et mémorise lors de mes marches quotidiennes accompagnée de ma camarade canine Ondine, qui est également devenue motif et qui ont attiré mon attention dans mes carnets de dessin.
Les formes que je pose sur papier, des sortes de notes dessinées, font office de langage de signes dans le sens où chaque trait et combinaisons de traits dont elles sont composées déterminent des éléments précis, un peu comme dans l’écriture chinoise avec les Cang Jie par exemple.
Je quitte alors toute figuration du réel pour atteindre une essentialisation des scènes dans mes traits qui me parait suffisante et qui par ailleurs, rend ces moments ou détails de mon environnement plus énigmatiques.
Puis, à partir de ce qu’incarne le dessin, je viens faire un brouillon sur table numérique qui me servira vaguement de guide pour ce qui deviendra ensuite peinture. J’y construis alors la composition, définis les couleurs jusqu’à trouver une situation qui se rapproche le plus de l’expérience que je souhaite traduire.
Lors de l’arrivée de la matière avec le passage à la peinture, il y a alors un dialogue qui s’opère entre différentes techniques, entre couches d’acrylique, de bombe de peinture ou encore de bâton d’huile.
Grace à la matière, la peinture acquiert toute sa richesse, mais mon approche reste cependant nourrie par l’esthétique de l’outil numérique, ce qui crée une image hybride, entre pixel et pigment.
J’aborde dans mes peintures des formes quelque peu organiques, avec une peinture qui entretient un équilibre entre le lisible et l’illisible. Entre abstraction et figuration.

Joris Creuze

Diplômé DNSEP ENSA Dijon
Je conçois mes sculptures comme des habitants.
La sculpture est un acte social. Elle interagit avec les espaces qu'elle côtoie, de l'espace de production à l'espace de monstration, elle tisse un dialogue avec les lieux qu'elle habite. Des lieux qu'elle compose et qui la composent.
C'est une linguistique des formes. La récurrence de la cheminée et du puits comme autant de lieux et de compositions qui me fascinent et qui me permettent une interprétation ou un renversement des espaces dont elles prennent possession.
Au même titre que les lieux qu'elles occupent, mes sculptures sont des contenants. Je m'attache à révéler les espaces interne à la sculpture comme autant de nouveaux espaces pour envahir celui de l'exposition.
Il y a très souvent un intérêt porté aux espaces domestiques et aux objets qui les composent.

Léa Dhordain
Diplômée DNSEP ISBA Besançon
Attachée au caractère transmissible et collectif des objets et des lieux, et touchée par leur fragilité, leur potentielle perdition, je me sens investie d’une mission. Celle d’accorder de l’importance, de participer à la résilience du patrimoine qui m’entoure. Qu’il soit artistique ou historique, à travers des objets symboliques
et des lieux emblématiques que je me réapproprie, je tente de faire dialoguer mémoire individuelle et imaginaire collectif.
À travers mon travail, je tente de questionner notre rapport au temps et au paysage. Dans une société de l’immédiateté et de l’opulence, rattrapés par des dérèglements environnementaux, j’ai fait le choix de prendre le temps de produire avec mes mains et des outils rudimentaires. Entre mélodrame et romantisme, empreint d’une rusticité certaine, je ne cherche pas à fait l’apologie d’un monde passé mais plutôt de dessiner le portrait d’un monde qui s’efface. Ainsi, je découvre et détourne des savoir-faire ancestraux, je me confronte aux différents matériaux qui s’offrent à moi.

Thomas Moesl
Diplômé DNSEP ISBA Besançon
Mon travail s’articule autour de concepts, de notions ; scientifiques, philosophiques, historiques, etc. Pour en donner un exemple, mon mémoire part de la théorie du chaos, une théorie scientifique à laquelle nous pouvons donner comme synonyme ; l’effet papillon. Cette théorie développe le fait qu’un battement d’aile de papillon à coter de nous pourrait provoquer un ouragan à l’autre bout de la planète. Partant de là j’ai voulu transposer cette théorie à la fois scientifique et poétique (par sa métaphore au papillon) au domaine de la pensée, plutôt philosophique. C’est de dire qu’une pensée presque insignifiante, une expérience, une perception vive et minuscule aurait la faculté de modifier tout un système de pensée, toute une perception du monde. J’ai abordé ceci à travers le mémoire par différents types de textes, allant de la spéculation à la poésie, en passant par de l’écriture automatique.
Tout ceci nourrit une plasticité, prenant forme dans l’informe, se mouvant sans cesse. L’art est un peu comme l’alchimie, une alchimie transformatrice de la matière, mais aussi de métamorphose de l’esprit.

Wong Hau Daai Dou Dong
Diplômé DNSEP ENSA Dijon
Mes œuvres sont consacrées aux enjeux politiques et sociaux du point de vue des opprimés. L'art peut‐il avoir un impact sur notre société ? A‐t‐il une force politique ? Ce sont ces questions que posent mes travaux.
Les enjeux politiques et sociaux sont représentatifs de mon engagement, et de mon action militante. À travers les divers médiums que j’emploie, il s’agit à chaque fois de trouver des moyens d’expression pertinents visant à servir mes idéaux. Depuis 2019, des manifestations se sont déroulées à Hong Kong, j’ai réalisé des travaux à ce sujet.


Dossier de presse

 

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