En échos de la nuit des musées ESOX LUCIUS propose une exposition impromptue visible de jour et de la rue au 68 rue Lamartine à La Clayette.
Une série d'images de bandes dessinées détournées, pastichées, imprimées sur bâches ou sur papiers, fait référence avec humour à l’histoire de l’art.
Un militaire au combat brandit un manuel d’esthétique relationnelle fait référence au concept de l’historien et critique d’art Nicolas Bourriaud, qui de 2000 à 2006 codirige avec Jérôme Sans le nouveau Palais de Tokyo à Paris et occupe en 2007 le poste de conservateur pour l'art contemporain à la Tate Britain de Londres.
Un visage et une mouche font référence à la citation du groupe artistique DADA : « Dada ne parle pas, dada n’a pas d’idée fixe, dada n’attrape pas les mouches » …
Un visage hurlant « que le spectacle cesse » fait référence à l’organisation de l’internationale situationniste et au livre de Guy Debord « La Société du spectacle ».
Deux dessins sur papier « Exploit the masses » « Banality is a good product » renvoient à une œuvre de l’artiste américain Jeff Koons.
Approche Gratuite
Un pastiche ( de l'italien pasticcio, « pâté » ) est une imitation du style d'un auteur ou d'un artiste ; un pastiche n'est pas un plagiat. et existe dans tous les domaines tant littéraires qu' artistiques. Sémantiquement quelquefois employé comme synonyme de parodie, le mot 'pastiche' ne se réduit pas à cela, ni à la caricature. Il remplit plusieurs fonctions , celles de mémoire, d’humour, d'hommage plus ou moins respectueux, voire de pur exercice de style.
En général, les productions « pastichiennes » réunissent un ou plusieurs de ces critères, mais toujours l'humour y est présent, garant de leur authenticité.