« Le super pantalon, à même le mème »
Exposition de Fabrice Lanza & Éric Pasquiou

 
« LE SUPER PANTALON, À MÊME LE MÈME »
EXPOSITION DE FABRICE LANZA & ÉRIC PASQUIOU
Ouverture prolongée jusqu'au 30 septembre 2018


Jusqu'au 26 août :
Ouverture les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 15h à 19h ou sur rendez-vous.

Du 1er au 30 septembre :
Ouverture les samedis et dimanches de 14h30 à 18h30 ou sur rendez-vous.

Esox Lucius
la Gare / le Quai (294M9)
71740 Saint-Maurice-lès-Châteauneuf


Éric Pasquiou est enseignant à l’École Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranée. Artiste utilisant la photographie et opérant depuis quelques années dans le domaine du graphisme et de la mise en page, il participe, depuis 1991, à de nombreux projets et expositions, notamment avec Esox Lucius en Saône-et-Loire et Art-Cade à Marseille.

« Bien souvent, des images repérées au hasard dans le viseur de l’appareil servent des constructions et des mises en scène photo plus complexes (en apparence). La plus value infographique qui s’en suit, dérisoire mais nécessaire est une gageure avec laquelle il est parfois difficile de s’épanouir. D’autres fois, l’ivresse de l’atelier semble reprendre ses droits avec ses odeurs de jet d’encre, de papiers semi-glossy (ou baryté) 
et de matières plastiques des planches à découper… »


Fabrice Lanza est un artiste, peintre, dessinateur, écrivain et auteur de nombreuses planches de bandes dessinées.

« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par la concomitance des mondes. Heureux hasard : L’époque m’accompagne. Il aurait pu en être autrement. Mais grâce au ciel et à la Raison dans l’Histoire, la qualité de l’émergence spirituelle contemporaine favorise le collage multidimensionnel anti-pensées uniques. Techniquement, la chose se traduit par la pratique libre et interactive de plusieurs disciplines voisines (écrit, plastique, musique, son…) »


L’art numérique en deux mots

'' le terme est devenu familier : art numérique ou art digital vient de l’américain ’digital art’, le digit étant l’unité informatique minimale, comme le pixel l’est à l’image numérique ; l’ancêtre physique du pixel est le point, qu’on trouve aussi bien chez Signac que Lichtenstein.
L’art numérique comprend tout ce qui peut générer informatiquement une image animée ou fixe : photo, vidéo, objets et constructions artificielles, êtres virtuels, dessin animé ou projections contrôlées par ordinateur, mixages informatiques... que les œuvres soient génératives ou interactives avec le spectateur.
Par extension on y met aussi les images figées imprimées issues de créations numériques, les photos numériques retouchées ou non, les impressions 3D qui sont des sculptures faites par une machine à commande numérique à micro-jets de matière. ''
(Source : www.almanart.org)

Cet art est jeune et quelquefois, ne semble pas encore considéré « à son âge de raison » à la différence de la peinture et de la sculpture qui, « adultes », gagnent la confiance par ses quelques millénaires d’existence et d’expérience.
Il est cependant largement reconnu en divers champs, la vidéo, l'impression numérique, la photographie...
Pour certains, quelques pixels sont peut-être moins profonds face à une toile où la touche du pinceau reste une preuve visible du travail. Pourtant, réaliser un digital painting est aussi compliqué et requiert tout autant de qualités que pour la réalisation d’une peinture sur toile. Qu’il s’agisse d’un pinceau ou d’une souris, l’outil est juste différent mais le talent et la créativité nécessaires pour faire œuvre sont les mêmes.
Peut-être encore marqué d’une réputation liée à son usage dans le monde de la publicité qui dévore notre société consumériste et sur nombre de supports virtuels, immatériels, l’image numérique a quelquefois de la peine à être acceptée dans le monde de l’art…
C'est temporaire.
C'est en chemin.

Le temps jouera son rôle…
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