PROJECTIONS CINEMA : 2 films de Nicolas Humbert

Projections de deux films documentaires au cinéma l'Odyssée de La Clayette le 10 mai 2025.

En présence du réalisateur suisse Nicolas Humbert.

 

FLOATING ISLANDS
de Nicolas Humbert et Simone Fürbringer.

2023 - 93 min noir et blanc et couleur - 17h00 - Tarif : 6,50 €

Floating Islands est un voyage cinématographique où il est question de notre rapport au monde, de notre présence sur terre, ce qu’on y laisse, ce qui nous marque, ce qui nous relie.

À travers une libre correspondance de lettres, de fragments visuels et sonores hypnotiques, parfois énigmatiques, le film se construit avec un montage formel, donnant vie à un délicat ciné-poème. La première lettre interprétée dans le film scande : « Qu’est-ce qui reste, au juste, de nos passages sur terre ? Tout se bascule, et tout se mélange, le temps qui passe, le sens de nos vies, la présence fugace, le passage. (...) Je sais que pour moi la lettre offre ça : une île, un livre, un feu, une dilatation, comme le cinéma ».

Simone Fürbringer, aujourd'hui disparue, et Nicolas Humbert nous invitent à prendre part à un périple dans leur univers artistique, rendant hommage aux voix cinématographiques qui leur sont chères. 


 

STEP ACROSS THE BORDER
de Nicolas Humbert et Werner Penzel.

1990- 90 min. Noir et Blanc - 20h30 - Tarif : 6,50 €


90 minutes d'improvisation musicale et de cinéma direct : c'est le défi audacieux que se sont lancés deux réalisateurs amis, Nicolas Humbert et Werner Penzel, pour nous offrir leur jubilatoire Step Across the Border. Un grand moment de cinéma aux côtés du musicien anglais Fred Frith.

Fred Frith, né en 1949 en Angleterre, avant-gardiste issu de la musique pop, toujours à la recherche de nouveaux sons, de nouvelles musiques qui transgressent les frontières et les classifications. Dans ce film, deux formes d’expression artistique, musique improvisée et cinéma direct, s’entrecroisent. Les réalisateurs ont filmé Fred Frith, ses collaborateurs et ses amis à Londres, à New-York, à Leipzig et au Japon.

 


 

Nicolas Humbert

Nicolas Humbert, né à Munich en 1958, est un réalisateur suisse.

Il est connu pour ses ciné-poèmes, comme Step Accross the Border, Middle of the Moment et Wild Plants1, et pour ses films documentaires. Ses premiers films, réalisés en super 8, montrent une grande influence du surréalisme français.

Entre 1982 et 1987, Nicolas Humbert étudie le cinéma à la Hochschule für Fernsehen und Film München.

À sa sortie de l'école, en 1987, il fonde la maison de production CineNomad avec son ami Werner Penzel. Ensemble, ils réalisent plusieurs documentaires, dont Step Across the Border, qui a pour sujet le guitariste Fred Frith, et Middle of the Moment.

En 2016, il réalise Wild Plants qui fait sa première en sélection internationale du festival Visions du Réel. 


Le Cinéma l’Odyssée

L’Association Cinéma l’Odyssée est une association loi 1901 créée en novembre 2012 en remplacement de l’Association Culture et Loisirs Cinéma, créatrice de la salle de cinéma par souscription en 1946.

Elle est composée d’une trentaine de bénévoles qui assurent à tour de rôle les 10 séances de cinéma hebdomadaires. Ce sont ces mêmes bénévoles qui, en commission, organisent la programmation. Elle fonctionne avec ses fonds propres, ne recevant que la subvention Art et Essai attribuée une fois par an par le CNC au regard de l’activité culturelle proposée.

Cette année, l'association organise un festival de documentaires en deux périodes. C'est dans le cadre de cette programmation qu'Esox Lucius propose les deux films de Nicolas Humbert.


Dossier de presse 

 

Quelques réactions du public suite aux projections :

Si le film de 1990 de Nicolas Humbert se révèle intemporel. On peut se demander si une telle liberté d’expression pourrait encore être de mise aujourd’hui tant le capitalisme enveloppe nos imaginaires de sa couverture mercantile et nous installe dans une insidieuse médiocrité.

Le film nous révèle la personnalité d’un musicien sans frontières (Fred Frith), qu’elles soient géographiques ou stylistiques, remplissant ses valises sonores de rencontres et d’échanges.

Le film « résiste » de par sa poésie, son humanisme et passe le temps, tel le vol du papillon dont parle Jonas Mekas dans le film et dont les battements d’ailes influent sur la respiration de l’univers entier.

Le film s’inscrit dans le courant Underground né dans les années 70 relayant la Beat Génération.

Steep across the border relève de la marge, mais une marge qui, se préservant un recul loin des dictats, porte un regard attentionné sur le monde, fait émerger de la fange des images tendres et généreuses.

 

Back to Top